LA FORÊT

Auteur : SENDRANAMBININA Nomenjanahary Marie Aubine.

La forêt est-elle nécessaire à la vie sur notre planète ? Peut-on vivre sans les forêts?

Aujourd’hui c’est la journée internationale de la forêt et la célébration se tiendra à la station forestière de Sisaony, Ambatofotsy, Atsimondrano, « forêts, source de vie et d’aliments. » Alors on va essayer de répondre à cette question à travers la réalité, les besoins quotidiens et aussi par des recherches effectuées par les experts scientifiques.

Qu’est-ce qu’on entend par « forêt »?

Quand on parle de forêt, on imagine déjà beaucoup d’arbre dans un endroit donné, n’est-ce pas?  Selon Tournefort, on appelle arbre, une plante d’une grandeur très considérable, qui n’a qu’un seul et principal tronc, divisé en maîtresses branches.

La FAO (Food and Agriculture Organisation of the United Nations) définit la forêt comme « des terres occupant une superficie de plus de 0,5 hectares avec des arbres atteignant une hauteur supérieur à 5 mètres et un couvert arboré de plus de 10 %, ou avec des arbres capables d’atteindre ces seuils in situ. »

Et les peuples de la forêt ou ceux qui dépendent d’elle, comment la définissent- ils?

Selon la FAO, les peuples de la forêt sont 300 millions de personnes, et il y a en outre 1 600 millions de personnes dont la survie dépend des forêts. Selon ces personnes, la forêt est comme une « maison », « un abri ». Elle leur offre tout ce qui est important pour avoir une vie de qualité, comme la nourriture, les médicaments et l’eau. Et quand la FAO leur demande comment seraient leurs vie sans la forêt, il ressort manifestement de leurs réponses que: c’est la forêt elle-même qui donne un sens à leurs vies, ce qui garantit leur survie non seulement physique, mais aussi culturelle et spirituelle.

Et vous qui lisent cet article, comment définissez-vous la forêt ? Est-ce que vous avez du même avis que les personnes dont FAO ont enquêtés?

Les bienfaits de la forêt

  • Les arbres réduisent les risques d’inondation

En cas des fortes pluies, la ville d’Antananarivo est toute suite inondée. Les réseaux artificiels d’évacuation et d’assainissement des eaux sont bouchés par des déchets dans notre cas, et sont surchargés, engendrant la crue.

Les arbres réduisent le risque d’inondation, ce qui les permet d’infiltrer naturellement les eaux, les pluies dans la terre. Cette infiltration assure la recharge régulière des nappes phréatiques en eau. De plus, la  végétation intercepte l’évaporation des précipitations et limite le ruissellement des eaux de surface, créant un effet « tamponnage ». Le pic de crue est diminué et retardé.

  • L’arbre piège le CO2, libère de l’O2 et purifie l’eau.

Les végétaux sont capables de purifier l’air en absorbant une grande quantité de CO2. Grace à leur feuillage recouvert de pore, les arbres captent le CO2 et utilisent le carbone pour leur croissance tout en rejetant l’oxygène qui nous aide à respirer. On parle de « séquestration carbone ».

Un petit arbre de 8 à 15 cm de diamètre peut séquestrer 16 kg de CO2/an, et un grand arbre mature, 360 kg de CO2/an (developpement-durable.goouv)

  • Absorbe les polluants

Ils peuvent absorber une partie des polluants notamment les particules mais aussi les composés organiques volatiles, les oxydes d’azotes voir même les métaux lourds selon les types de végétaux.

  • Réduire également la consommation énergétique

Selon ADEME en 2012, un arbre mature peut évaporer jusqu’à 450 litres d’eau. Soit l’équivalent de 5 climatiseurs qui tourneraient pendant 20 heures.

  • Atténue aussi l’effet de chaleur.

Pour faire face au réchauffement climatique, les espaces verts régulent naturellement la température grâce au principe de l’évapotranspiration, qui humidifie et rafraîchit l’atmosphère. Ils relâchent de l’eau dans l’atmosphère sous forme de vapeur d’eau, ce qui engendre un refroidissement de l’air ambiant.

Quelques mots de conclusion

En somme, la forêt abrite des nombreuses espèces animales et végétales. Elle offre de la nourriture, des médicaments et de l’eau. Ainsi, elle produit également de l’oxygène que l’on respire, fixe le carbone, réduire l’inondation. Elle absorbe aussi des polluants et attenue l’effet de chaleur, etc. Alors face à la question posée au début, on peut dire évidemment que si, la forêt est nécessaire à la vie sur notre planète; sans elle, la vie sur terre serait beaucoup plus compliqué. Enfin, je vous incite vraiment à planter au moins un arbre par an, c’est pour le bien de notre planète. « Forêts, source de vie et d’aliments. »

Bibliographie et webographie

-Joseph Pitton de Tournefort, Eléments de botanique, ou Méthode pour connaitre les plantes, Paris, Imprimerie royale, 1964

– http://www.fao.org/docrep/006/ad665e/ad665e06.htm

-http://www.fao.org/forestry/fra/fra2010/fr/

– Guide de recommandations pour lutter contre l’effet d’îlot de chaleur urbain, Région Ile-de France et ADEME, Octobre 2012

https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-lutte-effet-ilot-chaleur-urbain.pdf

 

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